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sábado, 20 de julho de 2013

Quatre ministres en Isère pour le développement des nanotechnologies

Environnement, écologie et développement durable en Rhone-AlpesPas moins de quatre ministres seront à Grenoble ce lundi 22 juillet pour lancer le programme de recherche et de développement Nano 2017. Le Premier ministre sera accompagné d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, de Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et de Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Economie numérique.

L’Isère s’est faite la championne dans la recherche sur les nanotechnologies, avec la création en 2002 de Minatec. C’est ce que rappelle André Vallini, président du Conseil général de l’Isère, pour qui les investissements réalisés « ont généré un retour sur investissement rapide (700 M€ par an, à comparer à une aide publique d'environ 1 milliard d'euros en 10 ans). Ils ont permis à la France de développer un secteur stratégique en permettant l'accession de STMicroelectronics  au cercle des 5 compagnies mondiales disposant d’une capacité de technologie et de production des composants de pointe. »
C’est à Minatec, dans l’enceinte du CEA à Grenoble, dans une salle blanche, que commencera lundi après-midi la visite ministérielle, puis les quatre ministres se rendront dans une autre salle blanche à Crolles chez STMicroelectronics, où le leader des semi-conducteurs fera démonstration de son savoir-faire. La technologie SOI (silicium sur isolant) développée avec Minatec dans le programme Nano 2012 est une alternative très intéressante au silicium brut dans la réalisation de transistors opérant à de hautes fréquences.

3,5 Md€ d’investissements pour rester dans la course mondiale

Nano 2017 permettra de franchir le saut technologique nécessaire aux industriels pour rester compétitifs et représentera un investissement considérable de 3,5 milliards d'euros sur cinq ans. Il impliquera directement STMicroelectronics et le CEA. Pour permettre la réalisation d’un projet aussi capital pour l'avenir de l'Isère et pour l'emploi, le président du Conseil général est intervenu ces derniers trois mois à plusieurs reprises. « Au stade actuel des échanges, explique André Vallini ce projet pourrait bénéficier d'un financement de l'Europe à hauteur de 400 M€ et d'un financement de l'Etat sollicité à hauteur de 600 M€. » Les collectivités territoriales (Région, Département, collectivités locales) seraient sollicitées à hauteur de 100 M€.
Le Conseil général de l’Isère vient d’adopter une résolution pour valider le financement de l’opération et mandater André Vallini pour négocier la répartition des financements des collectivités territoriales.

Fonte: Enviscope